Mitchell a publié son dernier rapport Plugg-In: EV Collision Insights pour le deuxième trimestre 2024, qui contient les dernières données sur les réclamations aux États-Unis et au Canada pour les véhicules électriques à batterie (BEV), les véhicules électriques hybrides légers (MHEV) et les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV). . ) — soulignant comment les différences de complexité et de construction affectent les coûts d’indemnisation et les opérations de réparation.
« Bien que les ventes de BEV aient ralenti en 2024, les ventes de véhicules hybrides légers et rechargeables restent fortes », a déclaré Ryan Mandell, directeur des sinistres chez Mitchell. « Comme les BEV, ces véhicules peuvent être plus coûteux à réparer après une collision que leurs homologues à moteur à combustion interne ou à moteur thermique. Cependant, avec à la fois une batterie ICE et une petite batterie électrique, les hybrides légers sont remarquablement similaires aux voitures à essence en ce qui concerne la gravité des réclamations.
Au deuxième trimestre 2024, le montant moyen des plaintes concernant les MHEV réparables était de 4 726 $ aux États-Unis et de 5 302 $ au Canada, selon le rapport. Pour les véhicules ICE, c’était 4 806 $ aux États-Unis et 4 958 $ au Canada, soit une différence de 80 $ et 344 $, respectivement. Étant donné que les PHEV reposent sur une batterie haute tension plus grande en plus d’un ICE secondaire, leur gravité moyenne est plus étroitement alignée sur celle des BEV à 5 059 $ contre 5 753 $ aux États-Unis et 5 665 $ contre 6 534 $ au Canada, selon le rapport.
Selon Mitchell, d’autres conclusions notables du rapport de ce trimestre comprennent :
- Fréquence totale des pertes : La fréquence totale des pertes des BEV et des véhicules à essence de 2021 et plus récents, qui sont comparables en termes de complexité et de coût de réparation, reste similaire à 9,16 % pour les BEV aux États-Unis, contre 9, 45 % pour les voitures ICE et 7,24 % contre. 8,52% respectivement au Canada.
- Opérations de réparation : bien que les estimations des dommages causés par les collisions BEV comportent un nombre moyen d’heures de travail mécanique plus élevé que les estimations ICE (5,21 % contre 8,18 %), elles sont moins susceptibles d’inclure la main-d’œuvre sur le châssis. La main-d’œuvre est ajoutée lorsque les techniciens utilisent une machine à châssis hydraulique pour redresser à la fois les composants du châssis en échelle complète et les structures monocoques. L’absence de ce type de main d’œuvre dans les estimations BEV pourrait signifier que leur conception est plus efficace pour empêcher l’énergie d’impact d’endommager les composants structurels du véhicule.
- Utilisation des pièces : les pièces d’origine continuent d’être utilisées plus fréquemment dans la réparation des BEV, avec 89 % des dollars estimés en pièces de BEV réparables étant des pièces d’origine, contre 65 % pour les ICE.